Organisée en prélude de la célébration , le 3 décembre, de la journée internationale des personnes handicapées dont le thème pour l’édition 2020 est : » Reconstruire en mieux: un monde post-Covid19 inclusif, accessible et durable par, pour et avec les personnes handicapées « , la conférence de clôture du cycle de conférences 2020 « handicap, genre, éducation »
animée par Dr.Ernestine NGO MELHA (Fondatrice et Directrice Exécutive, AAEEH) avec la participation de Mme Florence MIGEON (Responsable à la section de l’éducation en vue de l’inclusion et de l’égalité des genres, secteur de l’éducation, UNESCO) était l’occasion de faire la synthèse des trois conférences précédentes, en ressortir les messages clés et les perspectives pour la réalisation d’une éducation inclusive respectueuse du genre. Le nouveau projet pour 2021 a été présenté.
Les objectifs du cycle de conférence étaient de : contribuer à la réduction des inégalités dans le système scolaire , Faire un état des lieux et une analyse croisée, intersectionnelle et intersectorielle du genre et du handicap , présenter les enjeux et les défis de l’éducation pour les filles handicapées et les actions à entreprendre en vue de soutenir la scolarisation des filles handicapées en prenant en compte les leçons apprises/ enseignements tirés de la pandémie du coronavirus.
Des trois conférences précédentes, l’on retient de nombreux messages clés parmi lesquels:
•Le droit à l’éducation est un bien commun universel , il doit être respecté pour tous les enfants sans discriminations•Les enfants handicapés sont victimes d’exclusion des systèmes scolaires et les filles handicapées subissent une double marginalisation – Il est important de mettre un accent particulier sur l’éducation de toutes les filles-L’Education des enfants handicapés est sous financée et en marge des problèmes globaux de l’éducation -Il faut mettre en place les conditions optimales pour l’éducation de tous et toutes -Travailler avec les familles , les organisations de personnes handicapées (OPH) et les ONG (Organisations sociétés civiles) -Faire le plaidoyer auprès des décideurs -Porter la voix des plus vulnérables, amplifier les voix à toutes les instances -Prendre en compte les spécificités du handicap dans toutes les réponses éducation dans les situations de crise et d’urgence, disposer des données désagrégées qui rendent compte des difficultés des filles handicapées-Accessibilité et sécurité des lieux d’enseignement, l’allocation des ressources budgétaires adéquates- Utiliser une approche multisectorielle, analyse transversale, plaidoyer inclusif.
En vue d’accélérer les efforts pour une éducation inclusive respectueuse du genre, il faut respecter les engagements des objectifs de développement durable (ODD4 et 5) à travers la traduction des lois en plans et politiques inclusifs et la prise en compte du handicap dans sa dimension inclusive. Promouvoir l’éducation des filles handicapées en engageant une consultation avec toutes les parties prenantes :les ministères, les membres de la communauté éducative, les familles,les ONG. combattre les stéréotypes basés sur le genre, repenser la formation des enseignants et du personnel éducatif.
Le projet pour 2021 qui a pour titre NOTRE VOIX été présenté.
Ce projet sera mis en oeuvre tout au long de l’année 2021 et a pour objectifs de :
-briser les tabous, préjugés et stéréotypes: intersection genre et handicap
-donner la parole et amplifier les voix : « Plus rien pour elles sans elles »
– inspirer : offrir des modèles identificatoires
Le rapport complet du cycle de conférences est en cours de rédaction.
Présentation PPT E.NGO MELHA
Présentation PPT F.MIGEON