Depuis 2012, la Journée internationale de la fille est célébrée chaque année le 11 octobre. Cette Journée, déclarée par les Nations Unies (ONU), vise à mettre en lumière les défis auxquels les filles et les jeunes femmes font face de par le monde : mariages et grossesses précoces, mutilations génitales féminines, violences de genre en milieu scolaire, déscolarisation, discriminations voire exploitation au travail, entres autres. Cette journée permet également de souligner tout le potentiel des filles et promeut l’autonomisation des filles et l’exercice de leurs droits fondamentaux. Chaque année passée sur les bancs de l’école permet notamment à une fille d’augmenter son futur revenu de 10 à 20 %, ce qui participe directement à l’amélioration de la croissance de son pays. Respecter les droits des filles à apprendre, diriger, décider et s’émanciper, est le meilleur investissement possible pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
Le thème retenu cette année est « Apprendre pour s’émanciper : l’éducation des filles comme levier »
Parmi tous les objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies, l’ODD 4 « Assurer une éducation inclusive et équitable de qualité pour tous ( …) » nous interpelle pour ce qui est du cas des filles en situation de handicap. Au sein du groupe d’ONG partenaires de l’UNESCO, soutenu par le Comité de liaison ONG-UNESCO, la Division Egalité des Genres et le secteur de l’Education de l’UNESCO, nous avons apporté notre contribution afin que les défis auxquels les filles en situation de handicap sont confrontés pour aller à l’école et poursuivre leurs études soient portés à la connaissance des décideurs .
A l’issue des trois sessions où Isabelle Chaperon (A.I.C.) a présenté les enjeux liés au contexte familial et local, Ernestine Ngo Melha (AAEEH) ceux liés à l’environnement scolaire, et Marie-Chantal Cavrois (CCIC) les enjeux sociaux, Chantal Paisant (BICE) en a « tiré les fils » : Le fil d’or, c’est le témoignage des jeunes filles se réappropriant leur histoire, leur parole et leur capacité à agir pour changer les choses.
Une déclaration a été lue et un manifeste publié afin de mobiliser sur cet enjeu crucial pour la réussite de l’Agenda 2030.